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L’actualité

17 février
2023

Conférence de Munich sur la Sécurité : déplacement d’Emmanuel Macron (17 février 2023)

Ce déplacement, qui intervient à l’approche des un an de la guerre en Ukraine et quelques jours après la visite historique du Président de l’Ukraine, M. Volodymyr ZELENSKY, à Paris, a été l’occasion pour le Président Emmanuel Macron de réitérer le soutien indéféctible de la France à l’Ukraine.

Dans son discours, le chef de l’État a également rappelé les conséquences mondiales du conflit en Ukraine et la nécessité pour l’Europe de réinvestir massivement dans sa base industrielle et technologique de défense, face au retour de la guerre sur son sol. Il a terminé son propos en appelant à la préparation, dès aujourd’hui, d’une paix juste et durable en Ukraine et à la reconstruction du partenariat Sud-Nord pour repenser les termes de la solidarité internationale.

En marge de cette 59ème Conférence de Munich, le Président de la République s’est concerté avec ses grands partenaires européens et alliés de l’OTAN. Il a notamment rencontré, lors d’une réunion du triangle de Weimar, M. Andrzej DUDA, Président de la République de Pologne, et M. Olaf SCHOLZ, Chancelier de la République fédérale d’Allemagne. Les trois dirigeants se sont ensuite adressé à la presse.

En savoir plus : Article sur Elysee.fr
14 février
2023

Déclaration conjointe - Israël/Territoires palestiniens (14 février 2023)

Communiqué conjoint des ministres des Affaires étrangères de la France, de l’Allemagne, des États-Unis, de l’Italie et du Royaume-uni

Nous, ministres des Affaires étrangères de l’Allemagne, de la France, de l’Italie et du Royaume-Uni et secrétaire d’État des États-Unis, sommes profondément préoccupés par l’annonce du gouvernement israélien de faire progresser la construction de près de 10 000 unités de logement dans les colonies et de son intention d’entamer un processus de légalisation de 9 avant-postes considérés précédemment comme contrevenant au droit israélien.

Nous nous opposons fermement à ces actions unilatérales qui ne font qu’accroître les tensions entre Israéliens et Palestiniens et qui nuisent aux efforts visant à parvenir à la solution négociée des deux États.

Nous continuons de soutenir une paix globale, juste et durable au Proche-Orient, qui doit être obtenue par des négociations directes entre les parties. Tant les Israéliens que les Palestiniens ont le droit de vivre en paix, avec le même degré de liberté, de sécurité et de prospérité. Nous réaffirmons notre volonté d’aider les Israéliens et les Palestiniens à réaliser la vision de la pleine intégration d’Israël au Proche-Orient aux côtés d’un État palestinien souverain et viable.

Nous continuons de suivre de près les évolutions de la situation sur le terrain portant atteinte à la viabilité de la solution des deux États et à la stabilité de la région dans son ensemble.

25 janvier
2023

Entretien de Mme Catherine Colonna, ministre de l’Europe et des affaires étrangères, et de Mme Annalena Baerbock, ministre des affaires étrangères de la République fédérale d’Allemagne, avec « LCI » - Extraits - Propos de Mme Catherine Colonna (Paris, 22 janvier 2023)

Q - Mesdames les Ministres, bonsoir. Annalena Baerbock et Catherine Colonna, vous incarnez ensemble l’unité franco-allemande, ici, à Paris, événement sans précédent ; c’était de Gaulle-Adenauer, en 1963. Aujourd’hui, les deux autorités qui siègent ensemble… Un mot, Madame la Ministre, du lieu où nous sommes : le salon de l’Horloge et le souvenir de Robert Schuman, le père des Européens.

R - C’est effectivement un lieu historique et important dans l’histoire de l’Europe puisque c’est ici même, le 9 mai 1950, que Robert Schuman, avec Jean Monnet à ses côtés, a lancé cette initiative qui consistait à dire à l’Allemagne et à la France de mettre en commun le charbon et l’acier, c’est-à-dire ce qui permettait de faire des armes de guerre. Et cela a lancé la construction européenne. C’est un lieu qui nous oblige, qui nous rappelle nos responsabilités.

(…)

Q - Depuis 1963, les choses ont bougé. L’Ukraine aujourd’hui… l’Ukraine veut adhérer, veut adhérer plus vite ; est-ce que vous êtes prêts à donner un signal en ce sens ?

R - D’abord, je crois qu’il faut dire que l’Europe a été au rendez-vous de l’Histoire, en décidant à l’unanimité, au mois de juin dernier, d’accorder le statut de candidat à l’Ukraine et la Moldavie ; et ceci, peu de temps après un déplacement à Kiev du Chancelier allemand, du Président de la République, accompagnés du Président roumain. Il faut l’aider maintenant à poursuivre le chemin des réformes nécessaires, d’accompagner ces réformes qui seront nécessaires pour qu’elle puisse nous rejoindre et puis sans attendre - sans attendre - développer nos partenariats. C’est l’un des objets de la Communauté politique européenne, pour que ce soit sur l’énergie, les infrastructures, les luttes contre certains dangers qui nous menacent, agir ensemble et nouer dès maintenant des solidarités concrètes.

(…)

Q - Vous avez d’ailleurs tout à fait raison de désigner Mme Colonna, parce qu’elle est aussi de ce point de vue un peu sur la sellette du point de vue ukrainien, parce que les chars Leclerc… est-ce que c’est le moment des chars Leclerc ?

R - Je répondrai à une question que vous ne m’avez pas posée, puisque qu’elle s’adressait à Annalena Baerbock… sur les chars…

Q - C’est mieux de répondre à la question, si vous me permettez…

R - …On va y arriver. Tout de même, il faut voir que ce sujet dépasse très largement la question de ce type particulier d’armement, aussi important soit-il, et la France vient de décider de donner à l’Ukraine un certain nombre de chars dits légers, mais enfin il ne faut pas qu’ils vous passent sur le bout du pied parce qu’ils sont tout de même assez puissants. Nous avons su répondre de façon unie, pour aider l’Ukraine dans tous les volets : sur le plan humanitaire, sur le plan économique, sur le plan militaire, sur le plan judiciaire, en lui fournissant ce qui était nécessaire. Et au fil des mois, ceci peut évoluer. Nous avons décidé de renforcer notre aide militaire à l’Ukraine ; cela passe essentiellement pour le moment par des moyens de défense antiaérienne et par des missiles, mais aussi des véhicules de l’avant blindés, et puis peut-être les discussions se poursuivront-elles pour voir ce que seront les besoins des Ukrainiens demain et comment y répondre.

Q - Mais vous comprenez - grand respect à vous - mais c’est difficilement audible parce que depuis des mois, on dit : les démocraties sont en danger ; la Russie met en danger les démocraties et au moment de passer cette étape du char, visiblement, il y a une hésitation. Pourquoi ? Qu’on comprenne bien la logique. Qu’est-ce qui fait qu’il y a une hésitation ? Pourquoi ?

R - Parce que nous répondons aujourd’hui à ce que sont les besoins prioritaires de l’Ukraine...

Q - Mais eux demandent ça, justement, pour eux c’est prioritaire.

R - Pour demain… Et d’ailleurs si une décision devait être prise, ce serait dans quelques semaines, voire même dans quelques mois qu’elle serait mise en œuvre ; leurs besoins d’aujourd’hui, nous y répondons, et nous y répondons en renforçant même ce que nous donnons.

(…)

Q - Mesdames les Ministres, ce débat est révélateur : est-ce que ça ne montre pas la faiblesse de l’Europe militaire, qu’en réalité ce sont les Américains qui donnent le tempo ; il y a cette prophétie terrible de Raymond Aron qui disait : « Faute d’avoir un empire militaire, les Européens devront être sous un autre empire, un autre empire ou l’empire américain » ; est-ce qu’en fait l’essentiel n’est pas sous couvert américain ?

R - Je crois que c’est une réflexion d’un autre temps. Cela a été vrai mais aujourd’hui, si vous parlez de la guerre que mène la Russie en Ukraine, l’effort des Européens et l’effort américain sont à peu près équivalents. Du côté européen, s’y ajoute en plus l’accueil de près de 10 millions de réfugiés. Mais y compris sur le plan militaire, nous sommes aujourd’hui à parité. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que nous nous appuyons les uns les autres et ça veut dire aussi qu’il faut continuer à faire grandir l’Europe dans toutes ses composantes, l’Europe de la défense mais aussi en faire une puissance industrielle et technologique. Nous y travaillons.

Q - Commémoration du traité de l’Élysée, en 1963, à l’époque émotion, les images sont dans les mémoires, de Gaulle qui embrasse ...

R - C’est vrai ...

Q - ...Adenauer, c’est assez rare qu’il le fasse mais quelques mois plus tard, le Bundestag qui ajoute un préambule assez pro-américain, colère de Gaulle qui disait : les Allemands s’aplatissent devant les Anglo-Saxons. Il y a eu toujours cette ambiguïté, amitié et critique. Aujourd’hui, évidemment, c’est l’achat de F-35 américain au lieu du Rafale français, est-ce que c’était une erreur ?
(...)
Q - C’est l’avion du futur ...

R - J’allais le dire, il y avait le F-35 et il va y avoir l’avion du futur, le SCAF F-15 que nos deux pays construisent ensemble.
(...)
R - Si je peux compléter : j’admire Annalena, parce que j’ai attendu un peu plus que 2 ans d’âge pour aller manifester ! Mais très sérieusement, cela n’est pas ou l’Alliance atlantique et le parapluie nucléaire américain, ou les Français pour les Français. La France est un État qui dispose de la dissuasion nucléaire ce qu’on appelle un État doté. Et elle est membre de l’Alliance atlantique. Donc sa puissance contribue à la puissance de l’Alliance atlantique dont fait partie l’Allemagne. C’est un tout, je n’entrerai pas dans les détails, mais c’est une façon de faire comprendre que notre dissuasion est aussi un atout pour tout le monde.

Q - Et c’est un débat un peu théorique, mais l’actualité hélas depuis quelques mois nous y ramène, c’est la question la plus difficile, en général les présidents de la République se défaussent quand on leur pose la question : est-ce que la bombe française protège aussi le territoire allemand ? Est-ce que c’est de la dissuasion strictement française, comme c’était la tradition, ou est-ce que si on touchait au territoire allemand, vous estimez que la bombe nucléaire française est en défense ?

R - Si les présidents de la République successifs s’expriment dans des termes mesurés, voire même gardés, c’est parce qu’il le faut. La dissuasion nucléaire repose aussi sur des propos extrêmement sobres. Mais le Président de la République, encore récemment, le 9 novembre, lorsqu’il a présenté la stratégie de défense de la France, a bien répété que les intérêts nationaux, les intérêts vitaux de la France se construisent au-delà du territoire proprement national.

(...)

Q - Quand - autres temps heureusement dépassés - quand l’Allemagne attaquait la France, on admettait que par légitime défense la France pouvait attaquer en territoire allemand jusqu’à Berlin. Vous savez que les Ukrainiens se posent la question aujourd’hui, c’est vraiment les thèmes du jour, est-ce qu’ils sont en situation de légitime défense selon vous pour attaquer jusqu’en territoire russe ? Est-ce qu’ils ont le droit du point de vue de la morale, du point de vue du droit, en étant attaqués, de contre-attaquer jusqu’en territoire russe, voire jusqu’à Moscou ?

R – Au plan du droit international oui, l’Ukraine est en situation de légitime défense et tout État a le droit de se défendre selon la charte des Nations unies. La question que vous posez est un peu différente parce qu’en opportunité, nous ne lui conseillons pas particulièrement d’aller mener des actions sur le territoire russe. Il est d’abord prioritaire que l’Ukraine puisse défendre son propre territoire, regagner les territoires qui ont été conquis par les armées russes, et puis peut-être retrouver une situation dans un rapport de force plus équilibré qui lui permettrait d’envisager des négociations de paix. Le moment n’est pas venu ; pour ça il faut d’abord que le rapport de force s’équilibre, mais c’est la priorité des priorités. Nous le lui disons, et d’ailleurs le président Zelensky parle lui-même, vous le savez, de plan de paix, de négociations et de ce qui viendra après la guerre. Mais ce n’est pas pour le moment ce qui est à l’ordre du jour.

Q - Ça peut être ici dans cette salle ? 1919, conférence de Paris, ça a commencé ici, Clemenceau était là exactement sous cette horloge. Est-ce que vous espérez que ce soit Paris qui accueille un jour ici le président Zelensky et qui représentera la Russie ?

R - Très franchement, ce sont des questions éminemment prématurées, alors qu’aujourd’hui l’heure est aux armes.

(...)

Q - On voit que la Russie dépense beaucoup d’argent pour avoir des relais ici aussi en France ; est-ce que vos services le confirment, encore ces derniers mois ?

R - Je crois qu’il est avéré que la Russie, ici comme ailleurs sur le continent européen, comme sur d’autres continents, essaye d’utiliser tous les moyens relativement faciles d’une propagande de désinformation, voire même de manipulation des esprits. Mais nous avons pris, en tant qu’Européens, et la France prend les décisions qui sont la conséquence des sanctions européennes des mesures pour, par exemple, fermer Russia Today et interdire la diffusion de Sputnik ou d’autres plateformes qui manipulent les esprits, les esprits russes tout d’abord, dans un pays qui n’a pas suffisamment d’ouverture à la réalité, enfermé qu’il est dans un récit qui ne correspond plus à la réalité.

Q - Question à l’une et l’autre, vous avez été ennemis en d’autres temps, il y a 100 ans, il faut rappeler ici même quand est lancée la conférence de Paris, la justice internationale commençait à prendre, on a essayé de juger les responsables allemands de la Première Guerre mondiale, ça ne s’est pas fait. Est-ce qu’aujourd’hui vous souhaitez un tribunal spécial pour juger Vladimir Poutine ?

R - Sur le plan juridique, ce n’est pas moi à répondre.

Q - Votre souhait ?

R - C’est la Cour pénale internationale qui qualifiera les crimes qui ont été commis et qui sont toujours commis : des crimes de guerre, peut-être des crimes contre l’humanité et peut-être même un génocide. Et sur le plan politique, c’est une question qui est délicate, mais vous avez déjà entendu le Président de la République répondre par l’affirmative à cette question, parce qu’il ne peut pas y avoir d’impunité et le président Poutine est responsable de la décision qu’il a prise de déclencher une guerre d’agression et d’envahir l’Ukraine. Donc il faudra que des comptes soient rendus et il faudra que la justice passe soit par la Cour pénale internationale qui est aujourd’hui ...

Q - ...ce sera difficile, il y a le veto russe.

R - ...l’ordre qui est compétent soit et nous y travaillons, Français, Allemands avec d’autres partenaires.

Q - Donc un tribunal spécial.

R - Donc un tribunal ad hoc qui pourrait être un tribunal dit hybride s’appuyant sur le droit ukrainien et s’adossant à la Cour pénale internationale, nous y travaillons, c’est une hypothèse. Il faut en tout état de cause qu’un tel tribunal civil, s’il était créé, soit légitime et ait, deuxièmement, une valeur ajoutée par rapport à l’ordre international existant.

Q - On a vu M. Milosevic, le Serbe jugé ...

R - Absolument.

Q - La puissance européenne, puissance militaire, on en a parlé, économique. On voit que les États-Unis font une concurrence considérable, notamment pour attirer des entreprises. Le Président de la République a été très offensif là-dessus, en disant : il y a quelque chose comme une concurrence déloyale. Est-ce que vous espérez que l’Allemagne vous rejoigne dans ce sens-là, pour être plus solidaires face aux États-Unis ?

R - Je crois que c’est le cas, parce que si nous comprenons le besoin qu’ont les États-Unis de réduire leur dépendance à l’égard de la Chine et d’industrialiser leur pays en regardant vers l’avenir, c’est-à-dire en attirant des investissements permettant des technologies décarbonées et des technologies d’avenir, ça a des conséquences sur l’Union européenne. Il y a des risques de désinvestissement, des risques de désindustrialisation et donc nous sommes en train d’élaborer, Français, Allemands et bientôt Européens avec un Conseil européen au début du mois de février une réponse commune pour peut-être accélérer nos propres programmes, faire, je dirais, plus vite et plus fort. Nous en avons parlé aujourd’hui, le Chancelier et le Président de la République et les deux gouvernements en ont parlé aujourd’hui.

Q - Est-ce que les Américains doivent faire un effort sur les prix du gaz ? Pour l’instant, le gaz que vous ne prenez plus en Allemagne vient beaucoup des États-Unis, mais ils le vendent cher, trop cher, disait le Bruno Le Maire. C’est toujours le cas ?

R - Les prix mondiaux du gaz ont rebaissé, mais nous avions mis en place des mécanismes de plafonnement pour protéger nos populations, il le fallait. Maintenant les marchés évoluent et le prix est revenu à la baisse.

(...)

Q - Vous partagez ça ; vous avez chacun, dans ce sens-là, vos oppositions : l’AFD en Allemagne, Mme Le Pen en France ; vous pensez vraiment que vous avez besoin de l’immigration ?

R - Nous sommes dans une situation qui est objectivement un peu différente puisque la natalité française est meilleure que la natalité allemande. Nous ne sommes pas en déclin démographique pour parler très clairement...

Q - Ce n’est pas assez pour payer les retraites des générations suivantes !

R - Ça, c’est un autre débat…. mais je crois que tout comme l’Allemagne, qu’il est important de développer des politiques qui permettent d’attirer un certain nombre de talents, donc nous cherchons à développer notre attractivité et puis bien sûr à assurer notre devoir en matière de protection de ceux qui demandent l’asile parce qu’ils seraient persécutés et parallèlement, de lutter contre l’immigration illégale. Il est très important de séparer les deux : l’immigration légale et l’immigration illégale, ce ne sont pas la même chose du tout. (…)./.

25 janvier
2023

La France et l’Allemagne décident une coopération plus étroite en ce qui concerne les crises mondiales et la réforme de la Banque mondiale (Paris, 22 janvier 2023)

À l’occasion du Conseil des ministres franco-allemand à Paris, la Ministre allemande du Développement, Mme Svenja Schulze, a rencontré aujourd’hui son homologue, Mme Chrysoula Zacharopoulou. Elles ont réaffirmé qu’elles s’investiront ensemble, en tant qu’européennes, en faveur de l’Agenda 2030 pour le développement durable, ainsi que l’action face aux crises mondiale s, telles que le changement climatique, la perte de biodiversité et les pandémies.

Chrysoula Zacharopoulou : « Comme français, allemands, et européens, nous partageons une même détermination à mettre en œuvre les objectifs du développement durable. Nous partageons aussi un même engagement pour le multilatéralisme et la solidarité internationale. Avec mon homologue allemande, nous travaillerons étroitement ensemble pour faire des nombreuses échéances de 2023 un succès ».

Svenja Schulze : « En 2015, en tant que communauté internationale, nous nous sommes dotés d’objectifs de développement durable mondiaux pour l’année 2030. En 2023, nous arrivons à mi-parcours et le constat n’est pas réjouissant. La pandémie, des conflits et notamment la guerre d’agression menée par la Russie au mépris de l’humanité et en violation du droit international nous ont fait reculer de plusieurs années en ce qui concerne la pauvreté, la faim, la santé ou l’éducation. Mon homologue française et moi sommes convenues de coopérer plus étroitement pour accélérer les progrès réalisés dans la protection du climat et la lutte contre la pauvreté, ainsi qu’accroître leur efficacité. Cet objectif requiert une réforme de la Banque mondiale. Il est nécessaire de préparer la Banque mondiale pour la rendre capable de faire progresser la protection du climat au niveau mondial. »

A l’occasion du Conseil des ministres franco-allemand du 22 janvier, les ministres française et allemande du Développement, Mme Chrysoula Zacharopoulou et Mme Svenja Schulze ont décidé de travailler étroitement ensemble, en duo franco-allemand et en équipe Europe au cours des prochaines années. Elles ont notamment évoqué la mise en oeuvre des projets clés suivants :

1) Enjeux multilatéraux de développement et de protection des biens publics mondiaux

Dans la perspective du sommet organisé à Paris en juin prochain, nos deux pays s’engagent à se consulter et à se coordonner pour porter des positions communes dans les différentes enceintes multilatérales, notamment au G7 et au G20, sur l’évolution de l’architecture internationale pour le soutien au développement et la protection des biens publics mondiaux.

2) Transition énergétique juste (JETP) au Sénégal :

La France et l’Allemagne, co-chefs de file pour la négociation d’un partenariat pour la transition énergétique juste (JETP) avec le Sénégal, avancent conjointement en vue de la conclusion d’un accord dans les prochains mois. La France et l’Allemagne ont été les premiers bailleurs bilatéraux à débloquer des financements dans le cadre du JETP avec l’Afrique du Sud lors de la COP27 (600 millions d’euros). Par ailleurs, nos deux pays participent activement à la mise en oeuvre des JETP récemment signés avec l’Indonésie et le Vietnam.

3) Protection des forêts du bassin du Congo :

Dans le cadre de la passation de l’Allemagne à la France de la facilitation du partenariat pour la protection des forêts du bassin du Congo (PFBC), nos deux pays entretiennent un dialogue régulier sur la préservation et la gestion durable des forêts d’Afrique centrale, notamment en vue du One Forest Summit.
Les deux ministres sont convenues d’échanger régulièrement sur l’avancée de ces projets phares et de poursuivre la mise en oeuvre des autres projets structurants dans leur domaine.

25 janvier
2023

La France et l’Allemagne renforcent leur coopération en matière de logement - Communiqué de presse du ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires (Paris, 22 janvier 2023)

À l’occasion du Conseil des ministres franco-allemand du 22 janvier 2023, Christophe Béchu, ministre français de la transition écologique et de la cohésion des territoires et Klara Geywitz, ministre fédérale du logement, du développement urbain et de la construction se sont engagés à travailler en étroite collaboration au cours des prochaines années pour la mise en œuvre des projets clés suivants :

- La promotion de l’initiative « Building Breakthrough », lancée par la France et le Maroc, pour renforcer les mesures de décarbonation du secteur du bâtiment et de la construction au niveau mondial.
- Le renforcement d’une part de la coopération entre ADEME et DENA sur l’efficacité énergétique dans les bâtiments via leur plateforme conjointe pour le développement de partenariats industriels et technologiques, et d’autre part la poursuite du travail commun en faveur du renforcement de la législation européenne en matière de performance énergétique des bâtiments et de sa mise en œuvre ambitieuse.
- Le soutien commun à la mise en œuvre de la déclaration européenne sur le logement abordable et respectueux de l’environnement.
- Le renouvellement de l’engagement commun à mettre en œuvre le programme d’action de la Plateforme européenne de lutte contre le sans-abrisme (EPOCH) et à renforcer leur coopération pour développer l’observation sociale à un niveau européen.
- La mise en place d’un dialogue bilatéral sur le développement urbain et l’adaptation au changement climatique.
- Le soutien à une coopération bilatérale approfondie à travers des organisations adaptées au sein de chaque administration afin de faciliter ainsi que d’accroître leurs échanges.
Les deux ministres ont convenu d’échanger régulièrement sur l’avancée de ces projets phares./.

24 janvier
2023

Consolider l’amitié franco-allemande grâce à « Génération Europe »

Le Traité de l’Élysée est le symbole politique de la réconciliation historique entre l’Allemagne et la France au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Pourquoi souhaitez-vous aujourd’hui – 60 ans après – consolider l’amitié franco-allemande ?

Mme Crone : En ce moment, il nous est rappelé que la sécurité et nos libertés ne sont pas une évidence. C’est vrai dans différents domaines. Les valeurs démocratiques doivent sans cesse être défendues et exigent une mobilisation sans relâche. Je suis engagée politiquement parce qu’une démocratie forte a besoin d’une société civile active. Je suis par ailleurs convaincue que, dans l’actuel contexte de crises, l’amitié franco-allemande peut non seulement être le fondement de la stabilité mais aussi un instrument permettant de surmonter les excès d’égoïsme et d’obstination – politiquement et humainement. Celui qui découvre une autre culture, qui engage le dialogue, devient moins ignorant et acquiert une meilleure compréhension. Il apprend à élargir son champ de vision. Je ne peux imaginer de remède plus efficace contre l’isolement et le repli sur soi.

M. Guillot : Je n’ai encore jamais rencontré de gens qui voient la France et l’Allemagne comme des ennemis. Je crois donc que, dans les deux pays, la population n’éprouve pas de rancune liée à la Seconde Guerre mondiale. C’est, bien sûr, une réalisation majeure du Traité de l’Élysée. La France et l’Allemagne partagent leurs points de vue dans de nombreux domaines et leur coopération est excellente. Je dis souvent de nos deux pays qu’ils sont les meilleurs amis du monde, et j’espère sincèrement ne pas me tromper. Mais l’amitié s’entretient. Je pense qu’il serait possible d’en faire encore plus, notamment en matière d’échanges culturels et de mobilité professionnelle.

Par-delà les frontières, le réseau de jeunes talents « Génération Europe » s’engage en faveur d’une Europe de la solidarité et des actions sociales concertées. Madame Crone, à quel niveau de votre vie quotidienne sentez-vous le plus « l’Europe » ?

Mme Crone  : Mes grands-parents ont grandi pendant la Seconde Guerre mondiale, et ma mère en RDA. Si je compare leur vie à la mienne, je comprends mieux l’importance de l’Europe en tant que projet de paix. Dès l’école primaire, j’ai participé à des programmes d’échange germano-polonais. En secondaire, j’ai eu l’opportunité de passer trois mois en France dans le cadre du programme Brigitte Sauzay. J’ai donc grandi avec le sentiment que j’avais beaucoup à apprendre d’autres horizons et que nous, les jeunes, nous avions plus de points communs que de divergences. Aujourd’hui, je vis à Paris. Régulièrement, je prends le train pour me rendre de l’autre côté de la frontière, sans penser que cette mobilité ne va pas de soi. J’étudie et je vis avec des jeunes d’autres pays européens, ce qui me permet de constater nos points communs et nos différences. Je pense par ailleurs que l’interconnexion européenne m’a permis de grandir en ayant le sentiment bien ancré en moi d’être en sécurité.

Avec leurs partenaires des milieux économique, culturel, scientifique ainsi que de la société civile, les gouvernements allemand et français ont lancé le réseau « Génération Europe – jeunes talents franco-allemands ». Ce programme d’une durée d’un an a pour but de mettre en place un réseau qui élabore et réalise des projets communs par-delà les frontières nationales. Son objectif est de consolider la coopération et l’amitié entre l’Allemagne et la France.
Pour sa première année d’existence, ce réseau rassemble 24 jeunes talents issus de secteurs variés de la société. Ils mettront leurs différents points de vue au service des projets conjoints.

Les 24 participants ont pour mission de réfléchir à la manière dont pourraient être traités à l’avenir les sujets en lien avec l’amitié franco-allemande. Avez-vous déjà des idées de projets et d’activités dans ce cadre, Monsieur Guillot ?

M. Guillot  : De par mon activité professionnelle, ma première idée est de m’impliquer davantage dans des projets de coopération entre la France et l’Allemagne. Il pourrait s’agir de promouvoir des possibilités de financement de la recherche, de faciliter l’échange de scientifiques français et allemands, ou encore de participer plus activement à des événements d’information scientifique. J’aimerais aussi contribuer à améliorer l’accès aux écoles bilingues. C’est pour moi un aspect très important pour les familles avec des enfants. Pour l’instant, j’ai encore du mal à concevoir un plan précis car je n’ai toujours pas rencontré les autres participants. Je dois aussi voir quelles opportunités découleront du programme « Génération Europe ».

Madame Crone, vous faites des études de droit franco-allemand à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et à l’Université de Cologne. Quel est votre ressenti de la collaboration au sein de votre promotion franco-allemande ?

Mme Crone : Nos études ont commencé à Cologne, ce qui a impliqué, pour mes camarades français, de trouver leurs repères dans un autre pays, dont la langue et le système juridique sont différents. Depuis l’été, les rôles se sont inversés. Maintenant, c’est nous, les étudiants allemands, qui sommes confrontés à une situation où tout est nouveau et inhabituel. Cela a créé entre nous un lien tout particulier. J’ai souvent le sentiment que nous ne nous considérons plus du tout comme un groupe de deux nationalités différentes mais plutôt comme une « communauté européenne de souffrance », du moins pendant les examens. Indépendamment de ces périodes stressantes, je suis vraiment ravie de pouvoir découvrir deux systèmes juridiques. Cela nous apprend à considérer le droit sous des angles différents et à y réfléchir. Par exemple, j’ai l’impression que l’intérêt public et la protection de l’environnement jouent traditionnellement un rôle plus important en droit français.

Monsieur Guillot, vous vivez à Berlin avec votre femme allemande et vos deux enfants. Quel est la place de l’histoire franco-allemande dans la relation qu’entretiennent votre famille allemande et votre famille française ?

M. Guillot : Franchement, cela n’a jamais été un sujet de discussion dans nos familles. Nous avons tous conscience du passé mais nous sommes davantage ancrés dans le présent et nous tirons simplement et réciproquement parti de nos cultures respectives telles qu’elles sont aujourd’hui. Pour autant, Berlin est un endroit unique qui me rappelle sans cesse que nos pays étaient en guerre il n’y a pas si longtemps que cela, et que les conséquences de la division allemande se sont prolongées pendant plusieurs décennies. Chaque jour, nous voyons les répercussions des conflits internationaux aux portes de l’UE, une situation que l’UE a, à mon avis, parfaitement réussi à éviter, du moins entre ses membres.

Madame Crone, vous êtes engagée de différentes façons dans la lutte contre le changement climatique. Quelle sera la valeur ajoutée pour l’UE si l’Allemagne et la France unissent leurs efforts en faveur de la protection du climat ?

Mme Crone : En matière de protection du climat, c’est la crainte d’être trop radicale qui, régulièrement, fait échouer l’UE. On veut maintenir le statu quo et on oublie que nous sommes « en route vers l’enfer climatique », comme l’a récemment déclaré le Secrétaire général de l’ONU. Dans sa « décision relative au climat », la Cour constitutionnelle fédérale a donc déclaré à juste titre que nous ne pouvons garantir notre liberté et notre sécurité futures que si nous réduisons aujourd’hui nos émissions. Si l’Allemagne et la France travaillent ensemble à la mise en œuvre de l’accord de Paris sur le climat, cela motivera par ailleurs d’autres pays à remplir leurs obligations. Historiquement, nos deux pays, qui sont aussi les plus grandes économies de l’UE, comptent parmi les plus gros émetteurs du monde, ce qui implique une responsabilité plurielle d’endosser un rôle de premier plan.

Laissons le mot de la fin à M. Guillot...

M. Guillot  : Pour résumer mes réponses à vos questions, je dirai que la France et l’Allemagne travaillent en effet très bien ensemble et que, dans le cadre de l’UE, les deux anciens adversaires sont devenus de très bons amis. Il existe néanmoins une marge d’amélioration permettant de consolider la relation franco-allemande et j’espère que le programme « Génération Europe » apportera de nouvelles idées.

23 janvier
2023

Groupe d’experts franco-allemand sur les réformes institutionnelles de l’Union européenne - Communiqué de presse conjoint de Mme Laurence Boone, secrétaire d’État auprès de la ministre de l’Europe et des affaires étrangères, chargée de l’Europe, et de Mme Anna Lührmann, ministre adjointe allemande chargée des Affaires européennes et du Climat (Paris, 23 janvier 2023)

À l’occasion du Conseil d es ministres franco-allemand, un groupe d’experts a été lancé afin de formuler des recommandations sur les réformes institutionnelles de l’Union européenne. À la suite de la Conférence sur l’avenir de l’Europe, ce groupe de travail a été instauré par la ministre adjointe allemande chargée des Affaires européennes et du Climat, Anna Lührmann et la secrétaire d’État française chargée de l’Europe, Laurence Boone. Il est composé de 12 experts des deux pays, issus de la société civile. En vue d’une perspective européenne plus large, le groupe de travail fera également appel à d’autres États membres et États candidats.

« La mission du groupe de travail est d’élaborer, dans les prochains mois, des recommandations concrètes sur la manière de renforcer la capacité d’action de l’Union européenne, de protéger ses valeurs fondamentales, de renforcer sa résilience, notamment au regard de la guerre d’agression russe contre l’Ukraine, et de rapprocher l’Union européenne des citoyens ». (Laurence Boone)

« Il est évident que l’Union européenne a besoin d’une réforme institutionnelle pour maintenir sa capacité d’action. C’est particulièrement important dans la perspective des futurs élargissements. Pour identifier les pistes de réformes potentielles, nous réunissons autour d’une même table des experts allemands et français. Nous recueillons ainsi des idées précieuses sur la manière de renforcer notre projet européen commun ». (Anna Lührmann)

Les conclusions élaborées par le groupe seront remises à Mme Lührmann et à Mme Boone d’ici l’automne 2023. Les membres du groupe de travail s’engagent à inclure dans leur analyse les perspectives des autres Etats européens.

Les membres de ce groupe de travail d’experts sont :

- Pervenche Beres, Fondation Jaurès
- Olivier Costa, CNRS CEVIPOF
- Gilles Gressani, Grand Continent
- Gaëlle Marti, Université Lyon III
- Franz Mayer, Universität Bielefeld
- Thu Nguyen, Jacques Delors Centre
- Nicolai von Ondarza, Stiftung Wissenschaft und Politik
- Sophia Russack, Centre for European Policy Studies (CEPS)
- Daniela Schwarzer, Open Society Foundations
- Funda Tekin, Institut für Europäische Politik (IEP)
- Shahin Vallée, DGAP
- Christine Verger, Institut Jacques Delors./.

23 janvier
2023

Conseil des ministres franco-allemand - Communiqué conjoint des ministres français et allemand de la santé (23 janvier 2023)

À l’occasion du Conseil des ministres franco-allemand du 22 janvier 2023, les ministres français et allemand de la Santé ont décidé de travailler étroitement ensemble au cours des prochaines années sur la mise en œuvre des projets clés suivants :

- Projet 1 : Soutenir la coopération transfrontalière, y compris les accords à l’échelle des territoires, afin de garantir aux citoyens l’accès à des soins de santé de proximité et de qualité au sein d’un même bassin de vie ;
- Projet 2 : Renforcer la coopération bilatérale en santé publique et en santé mondiale dans les fora européens et internationaux dans le cadre de l’approche « One Health » afin de mieux faire face aux prochaines menaces sanitaires et aux effets du changement climatique ;
- Projet 3 : Promouvoir la coopération dans le domaine du numérique en santé afin de permettre un meilleur accès aux données de santé, au bénéfice notamment des citoyens, des professionnels de santé et de la recherche médicale.
Les deux ministres sont convenus d’échanger régulièrement sur l’avancée de ces projets phares et de poursuivre la mise en oeuvre des autres projets structurants dans leur domaine, conformément aux articles 13 et 18 du Traité d’Aix-La-Chapelle./.

En savoir plus : Article sur Sante.gouv.fr
23 janvier
2023

Coopération franco-allemande - Communiqué conjoint du ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse et de ses homologues allemands (23 janvier 2023)

À l’occasion du Conseil des ministres franco-allemand du 22 janvier 2023, le ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, la Plénipotentiaire de la République fédérale d’Allemagne chargée des affaires culturelles dans le cadre du Traité sur la coopération franco-allemande et la ministre fédérale de la Famille, des Personnes âgées, des Femmes et de la Jeunesse ont décidé de travailler étroitement ensemble au cours des prochaines années sur la mise en œuvre des projets clés suivants :

- Projet 1 : Diffusion et mise en œuvre des nouvelles stratégies signées à Berlin le 24 novembre 2022 visant à augmenter le nombre d’élèves et d’étudiants apprenant la langue du partenaire, telles que convenues entre les gouvernements lors de la signature du Traité d’Aix-la-Chapelle le 22 janvier 2019 ;
- Projet 2 : Rénovation de l’accord intergouvernemental sur les lycées et le baccalauréat franco-allemands et déploiement des deux nouveaux lycées franco-allemands de Hambourg et de Strasbourg ;
- Projet 3 : Intensification des partenariats pilotes entre Campus des métiers et des qualifications et chambres consulaires allemandes, lycées professionnels et Berufsschulen, pour renforcer les mobilités et les cursus en faveur de l’employabilité des jeunes ;
- Projet 4 : En coopération avec l’Office franco-allemand pour la jeunesse, mobilisation des volontaires franco-allemands en faveur des réfugiés ukrainiens ;
- Projet 5 : Lancement à l’occasion des soixante ans du traité de l’Élysée, de la première promotion de "Génération Europe - jeunes talents franco-allemands", programme mis en place par l’OFAJ ;
- Projet 6 : Poursuite du soutien au Fonds Citoyen Franco-Allemand mis en œuvre par l’OFAJ, qui rencontre un franc succès depuis sa création et a déjà soutenu plus de 1.000 projets.

Les ministres sont convenus d’échanger régulièrement sur l’avancée de ces projets phares et de poursuivre la mise en œuvre des autres projets structurants dans leur domaine. Ils ont pu signer ce jour un nouvel arrangement administratif sur les sections internationales menant au baccalauréat français international, section allemande. Ils ont également entamé des échanges soutenus sur les mesures prises de part et d’autre du Rhin pour renforcer l’attractivité du métier d’enseignant et seront également très attentifs à la reprise en cours des mobilités collectives et des échanges en distanciel, avec le soutien de l’Office franco-allemand pour la Jeunesse et de ProTandem, l’agence franco-allemande pour les échanges dans l’enseignement et la formation professionnels./.

23 janvier
2023

La France et l’Allemagne lancent de nouveaux projets communs en matière culturelle - Communiqué de presse du ministère de la culture (Paris, 23 janvier 2023)

À l’occasion du Conseil des ministres franco-allemand qui s’est tenu à la Présidence de la République française, le 22 janvier 2023, date anniversaire du Traité de l’Elysée, Mme Rima Abdul Malak, ministre française de la culture, et Mme Claudia Roth, déléguée fédérale allemande à la culture et aux médias, ont décidé de travailler ensemble au cours des prochaines années à la mise en œuvre de nouveaux projets conjoints.

1 - La coopération pour la mise en place d’un Pass culture
La France et l’Allemagne ont souhaité réaffirmer leur engagement commun en faveur de l’accès à la culture pour tous, et notamment pour la jeunesse. Ils ont signé, à l’occasion d’une rencontre à Berlin le 24 novembre dernier, une déclaration d’intention pour la mise en oeuvre d’une coopération culturelle autour du Pass culture mis en oeuvre en France et dans plusieurs pays européens. Celle-ci prévoit la signature d’un accord d’application afin de soutenir les efforts de l’Allemagne pour construire une plateforme en ligne destinée à promouvoir l’accès à la culture pour la jeune génération sur son territoire, sur la base du modèle français. Le projet verra le jour en Allemagne entre avril et juin 2023.

2 - La création d’un Fonds franco-allemand de recherche sur les provenances
La France et l’Allemagne se félicitent de la signature ce jour d’un accord relatif à la mise en place d’un fonds franco-allemand pour favoriser les recherches de provenance des biens culturels produits en Afrique sub-saharienne. Cet accord vise à renforcer, à travers une initiative conjointe, les efforts déjà engagés par les deux pays pour encourager la recherche de provenances, à construire une démarche scientifique commune et à en partager les résultats./.